
La construction à l’heure du numérique : pourquoi ce retard persistant ?
La construction numérique progresse trop lentement. Découvrez les freins, les solutions concrètes et le rôle clé de Batimatech dans cette révolution. Alors que d’autres secteurs transforment radicalement leurs pratiques grâce au numérique, la construction reste figée dans des méthodes archaïques. Il est temps d’accélérer cette révolution.
Imaginez : vous commandez une voiture aujourd’hui et elle arrive parfaitement assemblée, grâce à des robots ultra-précis, sans aucun défaut et dans les délais promis. L’usine Tesla de Shanghai peut produire une Model 3 en seulement 10 heures. À l’inverse, imaginez que vous lancez un projet de construction résidentielle. Six mois plus tard, vous attendez toujours que les électriciens finissent leur travail, les coûts ont explosé de 30 %, et vous découvrez des erreurs de conception coûteuses à corriger.
Ce paradoxe révèle un écart inquiétant : en 30 ans, l’industrie automobile a multiplié sa productivité par 10 grâce au numérique, alors que la construction ne progresse que d’un maigre 1 % par an. Cette quasi-stagnation entraîne des conséquences dramatiques : au Canada, par exemple, le coût moyen d’un projet de construction a augmenté de 40 % en seulement cinq ans.
Un cercle vicieux paralysant
Cette stagnation s’explique par un cercle vicieux complexe : manque de main-d’œuvre qualifiée, absence de gestionnaires formés aux technologies modernes (comme le BIM ou l’IA), et résistance au changement liée à un déficit chronique de formation. Sur les chantiers, on observe encore des pratiques archaïques comme l’utilisation de plans papier plutôt que d’outils numériques intégrés, entraînant des pertes significatives de temps et d’argent.
Selon l’Institut du Québec (IDQ) et la Commission de la construction du Québec (CCQ), la pénurie persistante de main-d’œuvre qualifiée accentue ces défis et menace de devenir plus problématique si la construction joue un rôle clé dans une relance économique, notamment en réponse aux enjeux de la guerre commerciale américaine (Institut du Québec, 2025).
BIM, IA, robotique : des outils prêts à l’emploi
Pourtant, les solutions existent et elles sont déjà éprouvées. Le Building Information Modeling (BIM), obligatoire au Royaume-Uni depuis 2016 pour les projets publics, permet une réduction moyenne de 20 % des coûts et de 30 % des délais. L’intelligence artificielle optimise la gestion des chantiers en anticipant les problèmes et en automatisant la planification, tandis que la robotique réduit drastiquement les erreurs humaines et accélère les tâches répétitives, comme l’impression 3D en Suisse qui réduit les délais de construction de 70 % et les déchets de 90 %.
L’IDQ et la CCQ soulignent l’importance d’accélérer l’adoption de pratiques innovantes et de nouvelles technologies tout au long de la chaîne de valeur, notamment via la gestion numérique des documents et des flux de travail et l’utilisation d’outils de construction 4.0 comme les capteurs et l’Internet des objets (Institut du Québec, 2025).
Batimatech, moteur d’accélération de la construction numérique
Batimatech est reconnu à travers son concours PitchTech Innovation Construction, qui a présenté plus de 150 solutions et équipements innovants au secteur de la construction et de l’immobilier. Grâce à son recensement précis des technologies émergentes et à son accompagnement proactif et personnalisé auprès des entreprises, Batimatech est la réponse directe aux défis actuels du secteur.
En saisissant pleinement cette opportunité unique, Batimatech offre bien plus que des formations techniques ponctuelles. Elle propose un véritable écosystème d’innovation collaborative, facilitant l’intégration efficace et rapide des technologies numériques dans les pratiques quotidiennes. L’approche globale de Batimatech permet aux entreprises de maximiser leur potentiel et de devenir leaders dans l’efficacité opérationnelle et l’innovation.
Selon l’étude de l’IDQ et de la CCQ, la formation continue et le perfectionnement des gestionnaires et des travailleurs sont essentiels. Batimatech répond précisément à ce besoin, préparant les gestionnaires à piloter efficacement l’innovation organisationnelle et technologique, tout en intégrant des expertises interdisciplinaires provenant d’autres secteurs tels que les technologies de l’information (Institut du Québec, 2025).
Inspirations internationales pour la construction numérique
Singapour est un exemple inspirant, ayant réussi à réduire ses délais de construction de 40 % grâce à un écosystème innovant combinant incitations fiscales, centres de formation modernes et terrains d’expérimentation technologique.
En Norvège, les investissements massifs en formation et les partenariats étroits entre universités, entreprises et gouvernement ont permis d’atteindre plus de 30 % de gains de productivité grâce aux drones, à l’IA et aux robots collaboratifs.
Réduction des coûts et des délais : des résultats mesurés
Il est impératif d’intégrer ces technologies avancées, de renforcer la formation continue obligatoire sur la productivité et l’innovation technologique, et d’améliorer la collaboration interdisciplinaire. Batimatech, en tant que leader incontestable dans cette démarche, est parfaitement positionnée pour guider le secteur vers cette transformation digitale réussie.
Deux actions clés sont nécessaires pour accélérer ce changement : une réglementation forte incitant à l’utilisation systématique des technologies numériques et l’instauration d’une formation obligatoire continue sur ces problématiques. Comme le souligne Audrey Murray, présidente-directrice générale de la CCQ : « L’ampleur du carnet de commande qui se dessine est une occasion de devenir les meilleurs » (Institut du Québec, 2025). Le futur du secteur se construit maintenant, et Batimatech est déterminée à accompagner chaque acteur vers cette réussite.
Sources :
Institut du Québec (2025). Innover en construction : des pistes pour accroître la productivité de l’industrie et la qualité des emplois. Montréal.
La Presse : Contrats numériques et drones demandés au nom de la productivité
